LES YEUX FERMÉS, FENÊTRES
Ces dessins, comme pétrifiés, portent la mémoire d’une flore qui peu à peu s’efface.
Créés à partir de photographies prises dans un espace naturel détruit par le feu puis préservé de toute présence humaine pour les besoins de l’observation scientifique, ces fenêtres laissent entrevoir une végétation redevenue vierge.
Imprimées à l’encre gonflante (selon une technique d’impression pour des images tactiles à l’intention d’aveugles ou mal voyants), ces trois fenêtres, ouvertes sur un monde que l’on ne peut pas voir, nous rappellent combien il est urgent d’ouvrir nos yeux pour percevoir les paysages qui autour de nous disparaissent.